Quand le travail fait souffrir
8 décembre 2010
27e soirée clinique APCOFHopital Sainte-Anne
Paris, FranceAnimée par Karine Erbibou, psychologue et Dario Morales, psychologue, psychanalyste
Extrait du texte:
Parler de souffrance au travail, c’est par exemple parler de l’annonce bruyante d’un suicide dans les locaux même d’une entreprise qui renvoie à des effets radicaux : ceux d’une incompréhension, d’un « irréparable » et la confrontation avec l’absence irrémédiable.
La question de la perte qui laisse ouverte et béante la voie de l’incompréhension souvent de quelque chose qui se produit comme « par surprise », une chose à laquelle personne ne s’attendait.
Après le temps de la saturation par l’événement, s’ouvre parfois un temps nouveau, celui chargé de questionnement. Un questionnement réflexif qui peut témoigner d’une culpabilité et, aussi, d’un questionnement sur des responsabilités sous jacentes…
C’est encore parfois la fatigue continue d’un employé désigné comme inefficient alors qu’il n’en pouvait plus…
Alors de l’Invisible au Visible, finalement la bonne question relèverait plutôt de ce qui est de l’ordre de intelligible, de ce qui donne finalement matière à penser, à élaborer… Je veux parler « de la réalité » et « du réel » entendu comme tels, coordonnées à un individu et sa subjectivité d’un côté, à une entreprise et ses objectifs de l’autre…
Comment faire alors pour créer du lien entre ces deux versants de réalités si souvent opposés et que socialement soit prise en compte la possibilité d’une voie d’entendement, celle du sens et d’une communication efficiente au bénéfice de la création d’une voie(x) d’« échange ».
Copyright 2008 - 2025 Psy pour Vous. All rights reserved.